- Je l'ai déjà mentionné dans mon qsj, mais Béatrice est issue d'une nouvelle basée sur la série de jeu vidéo Fable... Sur le premier opus de la série pour être plus précise. Voici un rapide topo de ce premier Fable: vous incarnez un jeune homme qui a vu son village brûler, son père mourir (ou plutôt le héros trouve le cadavre mais c'est du pareil au même) et sa sœur et sa mère être enlevées quand il avait huit ans. Le but du jeu est donc de vous venger du méchant, Jack of Blades (un enfoiré immortel et surpuissant qui veut récupérer l'épée qu'on lui a volé plusieurs siècles plus tôt et détruire le monde), qui est responsable d'à peu près toutes les tuiles qui arrivent au personnage principal.

Maintenant que j'ai établis ce rapide background, parlons de Béatrice et de la nouvelle où elle apparaît. L'histoire se passe quelques années après la fin du premier jeu Fable et Jack of Blades est censé être mort. On suit donc Xiro, un professeur itinérant, qui arrive dans le petit village d'Oddwood (où vit une Béatrice alors adolescente) et découvre que pour quelqu'un de mort, Jack of Blades a l'air plutôt en forme puisqu'il s'est installé là avec une dizaine de bandits à ses ordres et terrorise le village depuis six mois. Et avant de continuer mon résumé, je vais vous spoiler la chute de la nouvelle directement pour me faciliter la tâche: Xiro est Jack of Blades. Le vrai. Le mec qui a réduit en esclavage le village de Béatrice est un imposteur (son vrai nom est Fred, d'ailleurs. Ça fait pas avancer l'histoire, mais je le mentionne quand même).

Donc, de manière tout à fait compréhensible, Xiro est un peu (doux euphémisme pour dire qu'il va y avoir des morts) énervé de découvrir qu'on lui a volé son identité. Profitant du fait que personne ne sache qui il est vraiment, il décide donc d'attendre la bonne opportunité pour 1- massacrer les bandits qui utilisent son nom et 2- choper l'imposteur qui a intérêt à avoir une excellente explication. L'opportunité se présente donc sous la forme de Béatrice qu'un duo de bandits est bien décidé à violer. Partant du principe que tuer les deux gus va forcément attirer l'attention de l'imposteur sur lui, Xiro va sauver ma petite Béa (qui développe très rapidement un crush sur lui). Du coup, l'imposteur arrive avec d'autres bandits, Xiro se laisse capturer et long story short, les bandits sont tous tués, l'imposteur aussi parce que son explication n'était pas assez convaincante et le manoir qu'ils occupaient est brûlé. La nouvelle se termine sur une discussion entre Xiro (de très mauvaise humeur après toute cette histoire) et une Béatrice bien décidée à quitter le village avec lui. A bout de patience, Xiro utilise ses pouvoirs pour la rendre folle et se barre.

Voilà. Maintenant, vous savez tout.

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- Je parle très peu de Béatrice dans la note précédente, mais faut dire ce qui est: dans la nouvelle, elle n'est là que pour remplir le quota de personnages féminins, servir de prétexte pour faire avancer le scénario et de love interest manqué pour Xiro. Bien qu'elle soit le seul personnage véritablement bienveillant de l'histoire (je n'exagère pas), elle n'est pas décrite de manière très positive. Elle est présentée comme un peu stupide, collante, très inutile et dépendante du bon vouloir des personnages masculins. Même Xiro qui est (disons le franchement) une saloperie a droit à une description plus positive. Elle n'est pas attachante et c'est dommage, parce que savoir rendre un personnage attachant... Bah c'est la base quoi.

Pour avoir lu plusieurs des textes de Peter David (l'auteur de la nouvelle et donc, créateur de Béatrice), je peux vous dire que c'est un problème qui revient souvent dans ses histoires. J'aime bien le style d'écriture de ce mec mais il n'est pas fichu de décrire un personnage féminin fort ou intéressant (et même les mecs sont limites parfois). Enfin, passons mes élucubrations sur l'écriture de personnages sinon, on va pas s'en sortir.

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- Sachant que dans la nouvelle, le bras droit de l'imposteur s'appelle Virgile, il n'est pas difficile de comprendre que Peter David faisait une référence à La Divine Comédie de Dante en appelant son personnage féminin Béatrice.

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- L'imposteur de la nouvelle apparaît dans mes RPs sous la forme de Fred, le crâne sur la cheminée/le mort-vivant qui sert Béatrice: elle a apprit les bases de la nécromancie parce qu'elle trouvait très drôle l'idée d'avoir pour serviteur le mec qui a réduit en esclavage son village. Lui, il trouve ça beaucoup moins drôle mais bon. C'est pas comme s'il avait son mot à dire.

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- Béatrice a été mariée trois fois au cours de sa vie. Son premier mari s'appelait Alby, le second Karl et le troisième Thomas. D'ailleurs, Braver n'est pas son nom de naissance. C'est celui de Thomas, qu'elle a finit par garder parce que de ses trois maris, c'était celui avec lequel elle s'entendait le mieux.

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- De la même façon que Thomas n'était pas le premier mari de Béatrice, Béatrice n'était pas la première femme de Thomas. Veuf, il a eu le temps d'avoir un fils avec sa première femme, Irving. Au final, lorsque Thomas est mort, Béatrice s'est retrouvée à jouer les tutrices. (Elle n'était pas enchantée et Irving non plus)

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- Béatrice a eu une apprentie: Priya. Une efrit très puissante, qui a volontairement détruit la porte de Béatrice lors de leur première rencontre. (pour la défense de Priya, Béatrice l'avait cherché)

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- J'aime bien faire des playlists pour les personnages que je créé. "Young and a Menace" de Fall Out Boys, "Black Swamp Village" de The Speakeasies et "King and Lionheart" de Of Monsters and Men font partie de la playlist de Béa.

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- Suite à l'un de mes deux rp avec Rpg-last-trip, j'ai récemment ajouté "Fuck you" de Lily Allen à cette fameuse playlist.

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- J'ai mis dans ma présentation que Béatrice était basée sur un personnage de l'univers de Fable, mais pour être tout à fait honnête, elle n'a presque plus rien à voir avec le personnage original.

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- Pour ceux qui connaissent, je me suis aussi inspirée de Mémé Ciredutemps des Annales du Disque-Monde de Terry Pratchett pour écrire Béatrice.

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- A force d'écrire sur Béatrice, je me suis rendu compte qu'elle souffrait du syndrome de stress post-traumatique.

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